Présentation du projet

Eupalinos Mediterranea
Le parc des 2 cultures technologique et méditerranéenne 
                                       

Willy Diméglio lance Eupalinos 

 

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Pourquoi le nom d’Eupalinos ?

 

Eupalinos était un architecte et ingénieur grec préoccupé d’esthétisme et de philosophie. Il avait imaginé, en son temps, une cité du futur.
Le poéte sétois Paul Valéry a retrouvé la trace d’Eupalinos pour composer en guise préface au grand album “Architectures” des années 20, des dialogues entre Phèdre et Socrate.
La Méditerranée de Paul Valéry, un architecte ambitieux et visionnaire, la Grèce antique, il n’en fallait pas plus pour sceller le nom d’Eupalinos sur le fronton d’un parc “Technologique et Méditerranéen”.
Une phrase, extraite de cette présentation, résume bien les intentions du Parc des deux Cultures : “… Obtenir de ce qui va être, qu’il satisfasse, avec toute la vigueur de sa nouveauté, aux exigences raisonnables de ce qui a été”.

Bénédiction valéryenne pour Eupalinos
Willy Diméglio vient de recevoir la chaleureuse approbation de la famille de Paul Valéry pour le choix du nom d’Eupalinos, destiné au future parc d’attractions culturel et scientifique dont il est le promoteur.
Cela s’est passé au cours d’une rencontre à laquelle Mme Judith Robinson-Valéry, belle-fille du poète, dont elle est par ailleurs une spécialiste mondiale, ainsi que sa fille Mme Agathe Rouart-Valéry, et son fils, M. Claude Valéry.
Tous trois ont confirmé leur enthousiasme pour le projet de reconstitution du monde méditerranéen dans ce futur parc, en indiquant que dès les années 1930 Paul Valéry avait eut l’intuition d’un projet analogue.
Mme Robinson-Valéry a, d’ailleurs, promis au député héraultais de lui transmettre les écrits non publiés de Paul Valéry sur le monde méditerranéen.

Midi-Libre en parle 

ML- Hérault Samedi 22 février1987

Bientôt un immense parc de loisirs scientifiques dans l’Hérault?
      Willy Diméglio lance «Eupalinos»

    Voilà une idée qui nous change des promesses un tantinet niaises qui s’étalent sur les panneaux électoraux. On pourra certes reprocher à Willy Diméglio (tête de liste U.D.F. aux législatives) de sortir son projet en cette période, mais force est de reconnaître qu’il le mûrit depuis pas mal d’années, puisqu’on en trouve déjà une première trace dans le plan du Grand Sud-Ouest concocté en 1979. Eh oui, cette idée d’un immense parc de loisirs à vocation scientifique, industrielle et artisanale le lâche d’autant moins que Willy Diméglio y voit un élément de réponse au problème principal du département, le chômage. «Si «Eupalinos» voit le jour, dix ans de travaux seront assurés, indique son créateur. Cet instrument engendrera dans la joie une nouvelle race de créateurs, d’innovateurs et d’entrepreneurs ! ».

      Ces perspectives réjouissantes, Willy Diméglio ne les lance pas à la cantonade innocemment. Son dossier paraît étayé d’argument convaincants et de chiffres crédibles. «A l’origine de es projet, qui porte le nom d’un architecte et ingénieur grec préoccupé d’esthétique et de pédagogie et célébré par Paul Valéry, se trouvent plusieurs constatations: les Français vont consacrer de plus en plus de temps et d’argent aux loisirs; il devient impératif de leur faire aimer leur industrie ; d’éveiller leur curiosité sur l’évolution des sciences, des techniques et de l’artisanat; d’établir un lien ludique entre l’école et la vie. Par ailleurs, les parcs de loisirs connaissent un succès grandissant. Aux U.S.A., on en compte plus de 1200 en dehors des fameux Disney-land et Disney-World, dont plus de trente parcs à thèmes. En 1983, ce business a rapporté plus de 2,3 milliards de dollars et a fait vivra un million de personnes, sans compter las emplois indirects…».
La démonstration effectivement a de quoi susciter l’intérêt de tous les « décideurs» locaux voire régionaux, quelle que soit leur sensibilité politique. Le consensus pourrait même s’étendre aux industriels du Languedoc, aux universitaires et autres chercheurs. «Ce petit La Villette, résume Willy Dimeglio, pourra occuper une superficie de 25 à 50 hectares A proximité d’un aéroport (Fréjorgues) et de l’autoroute. Ce serait donc un parc résolument tourné vers l’avenir où chacun aurait sa place, du savant au néophyte, de l’adulte à l’enfant. Où apprendre sera aussi toucher, manipuler, expérimenter, interroger, communiquer. Un lieu où la culture se diffusera dans la joie, où des activités très variées réveilleront le goût du jeu, le sens de l’émerveillement et l’esprit d’aventure…».
Bref, on aura compris qu’Eupalinos sera le contraire d’une cathédrale du savoir, d’un musée rébarbatif et austère des sciences et techniques. Ce sera un espace super-branché où les enfants de l’an 2000 feront leurs gammes sur des claviers d’ordinateurs qui commanderont des robots rigolos. La philosophie de la chose étant de faire de chaque spectateur un acteur.

Un à deux milliards de francs

    Compte tenu de la conjoncture qui n’est pas spécialement aguichante pour les investisseurs, on est bien obligé de parler « gros sous » face à un projet aussi grandiose. Willy Diméglio, malgré le créneau enchanteur retenu pour Eupalinos, ne joue pas les illusionnistes : «Le coût d’une telle réalisation peut aller de 1 à 2 milliards de francs, avec des financements sur dix ans de 100 a 200 millions de NF par an !». Est-ce à dire que l’avènement d’Eupalinos est lié au «racket» des collectivités locales ? «Que l’Etat, le Région et le Département fournissent une part du financement, ça me parait logique, précise le patron régional du Parti Républicain. Mais je croîs que nous devrons surtout rechercher le mécène et le sponsoring. Nous devrons inviter les entreprises à participer, à prendre en charge les réalisations d’une partie de l’exposition, des prototypes, etc. A Epcot, aux U.S.A., lorsqu’on veut parler informatique, on donne 2000 m2 à I.B.M. qui doit accueillir ses concurrents et prendre à ses frais l’expo. En compensation, I.B.M. est inscrit en lettres de 10 mètres sur 20 et cela ne choque personne ! Mieux, tout le monde y trouve son compte par le biais des retombées publicitaires. Il est bon que l’industrie ait une politique d’envergure en matière de promotion !»
En plus des industries, Willy Diméglio songe à associer a son projet l’Education Nationale, le C.N.R.S. et les grands organismes de Recherche. «La fondation me parait donc être la structure juridique la plus adaptée pour Eupalinos».
On n’en est pas encore là. direz-vous, mais il serait dommage qu’une telle idée ne fasse pas son chemin entre les pièges tendus par les politiciens, car cet espace créatif ne déparerait pas dans l’environnement de « Montpellier-la-surdouée ». Pourquoi aurions-nous des complexes à jouer les Einstein du dimanche ou a passer le samedi dans la réplique de la fusée Ariane, alors que d’autre vont bientôt se déguiser en Mickey à Marne-la-vallée ou en Stroumpfs en Lorraine…

                                                                                             A.P.

L’information des citoyens

“Ce n’est ni un Musée, ni une cathédrale du savoir, c’est un espace vivant où les techniques se diffuseront dans la joie, un lieu où les activités très variées réveilleront le goût du jeu, le sens de l’émerveillement, l’esprit d’aventure qui favorisent chez chacun d’entre nous, l’envie d’apprendre et d’entreprendre.”

Présentation du projet en P.D.F.

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