89 Propositions

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La bataille des municipales de 1989

* Déclaration de candidature

 

“Je n’aime pas ceux qui réclament la victoire, et ne font rien pour l’obtenir, je les trouve impolis.” Charles PEGUY

 

Je crois. J’agis.
Je vais vous faire trois confidences :

  • la Première : j’ai décidé de présenter ma candidature aux élections municipales de mars prochain.
  • la Seconde : mon ambition est claire, elle tient en un mot, Gagner.

Ma candidature :
– n’est pas une candidature d’obligation (il faut que quelqu’un se dévoue).
– n’est pas une candidature d’attente (faisons un tour de manège pour préparer 1995).
– est une candidature de conviction (je crois et j’agis).

  • la Troisième : Mon objectif n°1 “D’abord les Montpelliérains

Des vraies solutions pour les vrais problèmes
Je voudrais clairement définir les enjeux de ces Elections Municipales. Ma préoccupation première est fondée sur deux interrogations qui sont indissociables, (l’inventaire de la Maison Montpelliéraine)

        – Qu’est-ce qui est bien pour les habitants ?
– Qu’est-ce qui est bien pour ma ville ?

Mon souci est de poser les vrais problèmes pour trouver des vraies solutions. Sous l’effet d’une propagande municipale insidieuse et démesurée. G. Frêche a pratiqué une anesthésie totale. Ces élections municipales seront l’occasion d’un choc qui permettra un réveil, et une prise de conscience.

        – On nous dit tous les jours “A Montpellier, tout va bien, nous sommes les plus forts”.

Les Montpelliérains souffrent
En réalité les Montpelliérains souffrent :
– ils souffrent du chômage (22 000), – ils souffrent de l’insécurité (capitale de la délinquance),

        – ils souffrent de la circulation (pas besoin de démonstration) – ils souffrent de la qualité de la vie (bruit, propreté),
– ils souffrent des impôts locaux (+ de 600 % en 10 ans),
– ils souffrent de la précarité (10 000 personnes). La popularité de star est-elle bénéfique pour les Montpelliérains?
– En 12 ans, Frêche, c’est vrai a fait des choses, beaucoup de béton, beaucoup de goudron.

La popularité de star est-elle bénéfique pour les Montpelliérains ?  
– il est incontestable que l’actuelle municipalité a beaucoup fait pour la renomée de notre ville. Technopole, Surdouée pour les uns, Baudruche médiatique pour les autres. Il est bien difficile cependant, d’ignorer son existence. Reste à savoir si cette popularité de star est bien bénéfique pour ses habitants et favorable à sa ville ?
Autrement dit, est-elle bien utile à ceux qui y vivent, qui y travaillent, à ceux qui en assurent le financement ? Cela a-t-il entraîné une amélioration de la qualité de la vie ?
En vérité, Frêche a beaucoup pensé à Montpellier, il a beaucoup pensé à lui, il a simplement oublié les Montpelliérains.
D’abord les Montpelliérains
Dans certains domaines il a été utile à Montpellier, et s’il le souhaite, je crois d’ailleurs, que c’est chez lui un désir profond on va lui élever une statue. Des le 20 mars, le projet sera lancé prés du Grand M, à l’entrée de Montpellier (carrefour Flandre-Dunkerque). II faut relever les défis manqués

        – Cet homme qui a du talent, drapé dans son image de “Surdoué” n’a pas été simplement doué pour régler certains problèmes, ou relever certains défis.

Il faut relever les défis manqués

         1) II n’a pas su régler les problèmes des grands Equipements :
ordures ménagères,
assainissement.
2) II n’a pas su ou voulu régler le problème de la réhabilitation du Centre Ville.
3) II a cafouillé, c’est le moins qu’on puisse dire sur le problème de la circulation.
4) II n’a pas su améliorer la vie quotidienne par la réduction des nuisances (bruit, stationnement, propreté).
5) II n’a pas su apporter une réponse sensible au problème du chômage.
6) II n’a pas su relever le défi de la décentralisation, qui conduisait a concevoir au niveau Municipal de nouvelles modalités de rapprochement entre les décideurs et les usagers, et à mettre en place une vraie vie des quartiers.
7) II n’a pas su relever le défi du mode de scrutin de la proportionnelle qui a modifie le fonctionnement et la composition des conseils municipaux.
        8) II n’a pas su relever le défi du Partenariat, il a préféré jouer le parrain et le surveillant général, en fabriquant des goulags, et en prononçant des excommunications, des exclusions :
                 – Hommes politiques certes, mais aussi Hauts-Fonctionnaires, Entrepreneurs, Commerçants, Journalistes, le cortège est long de ceux qui sont frappés d’interdits.

Il faut redonner le pouvoir confisqué

        – Plutôt que de travailler avec l’ensemble des Montpelliérains, il a préféré laisser à l’écart une partie de la population, et il a tenté d’établir une tutelle envahissante et étouffante :
                – sur le District,
– sur les organismes socio-professionnels,
– sur le C.H.R.
– Plutôt que de trouver des terrains de consensus, il a préféré livrer bataille :
– à certaines communes environnantes,
– à la Région et parfois au Département.
– Tout cela est peut-être bon pour l’image qu’il veut développer (battant, bulldozer, fonceur) :
cela est-il bon pour les Montpellierains ?
– mais cela est-il bon pour Montpellier ?
– A-t-on fait le bilan de ce que nous coûtent ses colères ? ses emportements ? et ses bravades ?

A quoi servent les colères, les agacements ?

        9) II n’a pas su relever le défi de la Gestion Moderne “Faire Mieux avec Moins” sous une apparente gestion “En bon père de famille” se cachent d’énormes faiblesses. Le manque de transparence permet mal aux citoyens d’apprécier les sommes effectivement dépensées au travers de multiples organismes dont il a la responsabilité : Ville, District, SERM, CCAS, OPAC, SMTU.
Il dépense donc il est
– Avec comme devise “Je dépense donc je suis”, il n’a pas su être le manager qui doit aujourd’hui habiter tout responsable de collectivités publiques.
Sans aborder le problème du programme que je présenterai ultérieurement, je voudrais poser 4 principes simples sur lesquels repose ma doctrine Municipale :
– la responsabilité,
– la tolérance,
– l’union,
– la transparence.

Savoir qui fait quoi
– la RESPONSABILTE : la contre-partie élémentaire de tout pouvoir est, et doit être le sens des responsabilités, chacun doit savoir qui fait quoi (CCI, Universités, Hôpitaux, etc…). Les tâches de la commune doivent être définies de façon précise. A trop vouloir “tutelliser” la puissance publique perd en efficacité. L’opposition est l’oxygène de la Démocratie
– la TOLERANCE : car à gouverner seul, tout homme à quelque niveau qu’il soit, néglige les réalités. Chacun gagne à confronter ses idées avec les suggestions, les critiques des autres. Une opposition active respectueuse de certaines règles démocratiques est la clé de toute bonne gestion, une gestion ou le droit à la différence d’opinion est pleinement affirmé et mis en oeuvre de manière concrète et institutionnelle. L’opposition, c’est l’oxygène de la démocratie.
Rassembler pour agir
– l’UNION : car il importe de savoir rassembler et confronter les compétences et les diversités. Au mandat des ruptures doit succéder l’Union de tous ceux qui font la vie locale. Il ne s’agit pas de gommer leurs divergences éventuelles mais de mener à bien des projets utiles au devenir des Montpelliérains.
– la TRANSPARENCE : trop souvent, la gestion consiste a masquer certains aspects des choses. Il faut une règle d’or :

Parler vrai et Faire juste,

                Parler vrai et faire juste Parler vrai pour bâtir les conditions d’un débat constructif.
Faire juste, c’est à dire inscrire chaque mesure dans la cohérence d’un programme qui a fait l’objet d’un véritable contrat communal.
Le plus sûr moyen de conduire une collectivité dans une direction donnée, c’est encore d’avoir préalablement fixé un chemin connu de tous et admis en tant que tel.
– Ce chemin pour les Montpelliérains, c’est la mise en oeuvre d’un nouvel élan, que je développerai prochainement lors de la présentation de notre programme qui contient 93 propositions et qui s’inspirera de quelques idées simples :
Faire mieux et faire ensemble

                – Après l’Empire, il faut installer la République,
– Parler moins, faire mieux et ensemble,
– Revenir aux réalités de la vie, car une ville c’est aussi des hommes, des femmes et des enfants,
un grand dessein oui, des illusions non.

Faire autre chose, faire autrement
Voila quelques idées simples sur lequel est fondé ce programme élaboré par une équipe.
Cette équipe verra certaines de ses membres affronter le suffrage universel pour la première fois. J’aurai le plaisir prochainement de vous les présenter.

        – C’est une équipe ouverte mêlant étroitement les politiques, les compétences
– C’est une équipe qui a la volonté de travailler pour les Montpelliérains et Montpellier.

Permettez-moi en terminant de remercier tous les amis qui m’entourent.
Amis politiques de toutes tendances :
– R.P.R. : Pierrette SOULAS, René COUVEINHES, Jean-Pierre GRAND
– C.N.I. : Dr. René TOUREN
– U.D.F. : Jacques BLANC
Parti Radical : Gérard CHRISTOL
C.D.S. : Pierre BECQUE, Jean-Pierre FABRE
Adh. directs : Bernard DURAND
P.R. : Françoise FOURY
On dit que dans cette ville l’opposition n’existait pas. Et bien, je vous demande de constater :

                1) qu’elle existe,
2) qu’elle est variée
3) qu’elle ne se limite pas à des formations politiques, puisque sont venus se joindre à nous, des personnalités, des compétences, des hommes et des femmes de sensibilités différentes.

* Un programme pour les Montpelliérains

  Pour lire le programme, cliquer successivement sur chaque paragraphe, puis utiliser la loupe


* 89 propositions pour des citoyens

 

Cm 89 Propositions

* courrier aux électeurs

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Portrait du candida

Les colistiers

Les supporters

Analyse du bilan municipal de Montpellier (1977-1989)

Une équipe d’étudiants a procédé à l’analyse des déclarations et des promesses de G. FRECHE et les a ensuite comparés aux réalités
A vous de juger…

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